Eclats
du « Rien » en phénoménologie
Deux journées d’étude : 24 et 25 octobre 2016
Université Libre de Bruxelles
Centre de recherche Phi - Laboratoire de phénoménologie et d’herméneutique
Organisation : Professeur Antonino Mazzù
Agenda
Note : le texte ci-dessous est un énoncé enrichi
par rapport à celui prononcé assez librement lors de la conférence. Je n’y fais
toutefois pas figurer la notice de présentation par laquelle j’avais commencé
mon exposé ni le résumé des questions – réponses qui suivirent. Certaines
d’entre elles me serviront peut-être à rebondir, vers d’autres questions.
D’autres sections sont par contre un peu plus développées. J’ai conservé les
expressions qui rendent compte de l’oralité. Il y aura toujours un chiasme
entre la parole et l’écrit. S’il devait y avoir un prolongement papier à ce
travail, je crois que la forme et (sur certains aspects) le fond,
continueraient à évoluer. Dans l’état, il me semble que c’est un compte-rendu
assez fidèle du travail en cours, qui caractérise l’esprit du blog sur lequel
je mets cette contribution à disposition. Il va de soi également qu’une
intervention dans un colloque, séminaire, journée d’étude, prend sa place et
une partie de son sens par sa mise en relation avec les autres interventions.
Même si chaque pensée se donne à entendre indépendamment, il y a un tout qui, comme on s’en doute, est plus que la somme des parties. Dans le cas qui nous
occupe, ce propos consacré à la clarification d’une « Question du
« rien » aux limites de l’œuvre d’Hannah Arendt », n’aurait pas
beaucoup d’intérêt s’il n’était pas rapproché des analyses plus fondamentales
qui touchent à la pensée du « rien » (néant, vide…),
« objet », « concept », paradoxal s’il en est, dont une
partie de la recherche en ontologie, en phénoménologie et en logique s’occupe depuis
un siècle, recherches dont il nous a été donné d’entendre quelques fulgurances
ou éclats au cours de ces deux journées d’étude.
Je remercie le Professeur A. Mazzù de m’avoir
donné l’occasion de m’exprimer. Je remercie également les participants pour
leur écoute et la qualité de leurs retours.
Je choisis d’illustrer l’article pour le blog avec la reproduction d’un tableau que j’ai découvert grâce à une des
interventions consacrée au dialogue d’un thème issu de la pensée de
Merleau-Ponty avec le travail de l’artiste coréen Lee Ufan.
Lee Ufan, Dialogue – space, 2008, Oil and
mineral pigment on wall, 66 x 62.5 cm, Installation view: Lee Ufan: New Work,
Lisson Gallery, London, April 2-May 10, 2008, Photo: Ken Adlard, courtesy Lee
Ufan and Lisson Gallery, London.