Journal, propositions, essais, récits, contes, nouvelles, fragments... Mon travail d'écriture: autofiction, documents, commentaires, fiction, philosophie. Un peu de tout.
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samedi 16 décembre 2017
samedi 15 juillet 2017
Cœur ouvert XI
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Jude Law, in Enemy at the Gates, Jean-Jacques Annaud, 2001 |
Ce billet s’inscrit
fortuitement dans une « série » de textes qui court de juin 2013 à janvier
2014, interrompue depuis et intitulée « Cœur Ouvert ». Il s’agissait
de textes de forme plutôt poétique qui cherchaient, je crois, à répondre à mon
besoin impérieux de recherche d’une vie intérieure plus juste. Ce dernier texte
est par contre un retour de l’atelier d’écriture Corps
& Ames animé par Milady Renoir, deuxième épisode d’une série à laquelle
j’ai eu l’occasion de participer. L’épisode précédent de mars 2017 concernait
: Des
Têtes & des Visages. Le sujet de l’atelier dont je vais rendre compte
concerne on s’en doute le cœur. Je ne reviens pas sur les conditions d’écriture
propre à chaque atelier et m’en vais directement présenter ces textes bruts, à
peine retravaillés. J’ajoute quelques notes contextuelles à la fin du billet.
« Les grandes pensées viennent du
coeur »
Pascal
mercredi 2 juillet 2014
Match Box
… Et depuis ce jour-là, on m’épie.
De loin, de près, parfois de très près.
On m’apprête d’habits de lumière, on me prête des intentions, une volonté… on me guette : sur le pot, dans le jardin rond au centre du terrain de foot. On ne m’accorde ni solitude ni vide. Ma tête.
Ici, tout est lisse, transparent, dans l’épais silence du cosmos.
… Car depuis ce jour-là, rayon vert sur ma tête à la verticale d’une insomnie qui me guettait, le rayon vert m’avait tracé de très loin, jusqu’ici, au centre du terrain de foot.
Ici, ils ouvrent le couvercle : « Jour » ; ils ferment le couvercle : « Nuit », et depuis lors je suis trimballé dans une petite cosmogonie.
Je ne manque de rien. On pourvoit à mes besoins, on m’observe dans le jardin rond au centre du terrain de foot, à chaque changement de saison. Je ferme les yeux, l’hiver passe ; j’ouvre les yeux, le printemps arrive, à chaque battement du système Jour-Nuit les saisons vont et viennent ; je le vois aux fleurs, les vivaces, les plus vives que mon regard efface.
Car ici, je ne manque de rien - d’eau, de livres, de chips, de papier Q, de tout : sauf de compagnie.
On m’épie, ils devinent. Un jour un petit chien est apparu, bouledogue anglais costaux, s’est mis à courir d’un bord à l’autre du monde.
J’ai fini par m’habituer à ce lieu, température constante, Jour-Nuit suspendu entre rien et rien. Je m’approche du bord, tant que je peux, de l’autre côté de mes doigts, ce sont des étoiles. Il est impossible d’en douter, il est impossible d’échapper au trou des années-lumière.
Ils ne peuvent pas comprendre mes pensées. Car je me souviens parfaitement. C’était au début de l’été, au Parc Josaphat, je rentrais de l’apéro urbain, tranquille, chez moi, lorsque le rayon vert m’a rattrapé.
Le plus difficile au début, passer sur le pot, s’essuyer le derrière en présence de tous les spectateurs du « Jour-Nuit ».
… Boire… ce gaspacho menthe-crème qu’elle avait préparé pour moi… ce soir-là post-Josaphat n’est jamais arrivé… rayon vert… du Rohmer… le Genou de Claire… c’est une salle de cinéma… les fresques coloniales du Grand Eldorado… le verre se remplit tout seul de gaspacho menthe frais, doux comme ta peau… perdue de l’autre côté des années-lumière… graphistolages… ici j’invente… privilège, deviens qui je veux… Léopold Bloom dans la Comédie du Bateau Ivre, Frodon à l’assaut de l’Annapurna, son fidèle sherpa Milou…. Sibérie Noire de mes illusions perdues… rien n’aura eu lieu que le lieu… inanimée pensée schizo de la machine… ‘rayon vert’ primitif… emporté en ce lieu, ascenseur spatial, drôle d’espace miroir, jour terrain de foot, nuit allée du Roy à Versailles… et ta peau… à cache-cache derrière la statue du faune moqueur où tu m’attendais … de bar en bar je me rends sur quel fleuve de bière… boire encore il le faut si tu veux piéger le soleil dans une boîte d’allumettes… ma peau est un sac protozoaire sans organe métazoaire… boire… remplir les trous du sac… vanité introibo ad altare Dei … ce rayon vert m’a troué la tête … passe le Jour –Nuit, passe encore…
Le Jour-Nuit suivant… on m’épie mais je ne suis plus seul… le bouledogue anglais a disparu… cette expérience avait mal tourné… ils ont ramené une femme… enfin je ne suis plus l’observé… voyeur observateur je deviens dans cet espace clos qui vient de s’abolir… rayon vert sur sa tête à elle…
35 mai 2014. Place Tien-An Men, des jeunes passent. Des bloggeurs se faufilent sur la toile. Me disait Jean l’autre jour. Je veux dire Edmond.
1er juillet
[2]
Je ne manque de rien ici, je pisse, je défèque. Seul problème, ils m’observent. On s’habitue.
Jour-Nuit 456
Je n’arrive plus à entrer dans la tête du Consul, c’est désolant.
Sans date
Autour d’une table à écrire. Chacun est appliqué à son langage, comme Kafka attelé au joug, plus ou moins, avec la frénésie des doigts, avec la précision de la souris, avec la fausse machine à écrire de la tablette, avec le téléphone, avec le regard étonné sur la page, avec le sérieux qui convient à la tâche, avec le vin, avec Michaux, Kafka et Jean Hélio, avec un personnage que j’ai cruellement abandonné dans une boite d’allumettes, avec le rayon vert qui est venu et reparti, avec ma fille à laquelle j’ai pensé toute la journée, avec mon travail, ma cravate quadrillée de fines allées bleues et noires, le damier d’une ville-paysage, et le souvenir de cet autre lieu d’enfermement « La ville est un échiquier » (John Brunner), et le souvenir d’Henry K. au Brésil, nous parlions du Brésil à l’instant, comment ne pas parler du Brésil, avec ceux qui partent, avec toi qui fais du Michokalion à ta façon, toujours à ta manière une fricassée de mots à déguster poêlés aux oignons, pas loin d’ici, dans la brasserie du coin, avec toi qui m’attend, avec le nexus d’allées-lumières en apnée flottante sous une cosmogonie de poche – là où tu as laissé ton pauvre personnage qui attend sa libération. Alors peut-être vas-tu raconter son histoire.
Au Cent Papiers, ce 1er juillet
5 juin 1989 – 5 juin 2014. Jean-Edmond nous explique le truc des bloggeurs chinois pour tromper la censure.
25 juin
Je fuis les discussions sur l’art, à présent.
19 mars 1965 (Jean Hélion)
[7]
Architecture du soupir, du vent, de la poussière
Sans date
[8]
… Et depuis ce jour-là, on m’épie
Sans date
[9]
Ils sont venus me chercher avec un rayon vert.
Corps protozoaire machine.
Jour- Nuit 457
[10]
Tu dis stop
Jour-Nuit 458
Notes
@Prétextes
& Sous-Titres (ateliers d’écritures) Milady
Renoir, Librairie Cent Papiers, Schaerbeek, ce 1er juillet
2014.
« Le texte est l’inducteur de ce qui va devenir atelier »…. Alchimie.
Lecture de Henri Michaux (1), texte atemporel, non-connoté, universel, langage-zéro, avec un narrateur en « je », en jeu, opposé à « on », d’où la tension qui se crée, l’enfermement… et la proposition prend forme, un noyau, auquel Milady ajoute par touche des consignes supplémentaires, et le texte évolue par strates… Concrétisez ce lieu dans lequel « je » est coincé (une aide à l’écriture, choisissez une boîte d’allumettes, c’est votre maquette). Ce « je » est déjà à l’intérieur, il n’en sort pas. Pour le moment, c’est au plus une silhouette, un infra-personnage, un noyau-zéro.
Me reviennent en mémoire :
Je pose le concept : boite fermée : Nuit / boite ouverte : Jour
Cet embryon de personnage non-nommé, sent, entend, et puis il passe au monologue intérieur. La pensée est réseau. Tout est permis. Continuez à écrire, avec régularité nous dit Milady. Continuez à écrire, mais maintenant dans la boîte d’allumettes nous dit Milady.
Ce soir il y a trilogie : « Jean Hélion peintre auteur / Kafka poète cafard / Michaux poète dessinateur », autour d’un propos du « je » enfermé, du « je » dans le Journal, car tout n’est-il pas fragments dans carnets, destinés à être publiés, comme avec Kafka (3), nous le savons maintenant, ou remontés dans une architecture, comme avec l’étonnant Jean Hélion, peintre aveugle aux Carnets innombrables (4).
Et donc, avec le format du Journal, jouez le jeu, estampillé date et heure, du fragment de je avec du lien, du monologue, des ellipses, de la langue-zéro, des récits, des descriptions. Allez-y.
Mission impossible ou presque, mais j’invente mon format au vol, et cela donne quelque chose d’énigmatique, à plusieurs voix, à plusieurs « je ».
Dans un moment d’écriture je note ce qui se passe autour de moi, et je ne sais pourquoi, regarde ma cravate de près qui me rappelle John Brunner (5).
L’atelier ne serait pas complet sans le temps du retour, passage à la lecture, et ça vole de partout.
(2) Kurt Vonnegut, Abattoir Cinq (Slaughterhouse
Five, 1969), J’ai Lu 1973
(4) Jean Hélion, La réalité illimitée dont je parle (sur le site tiers livre de François
Bon) – extraits des Carnets
(5) John Brunner , La ville est un échiquier
(The Squares of the City, 1965), Calmann-Lévy 1973
samedi 29 juin 2013
One minute after
It will come as a rain of high-energy electrons
disrupting the magnetic field,
a severe drain of charged particles
commuting and switching off all devices,
burning our body electric singing no more
& the whole of modern world as we know it.
It will come as a stone thrown in a pool by a child
a pond of atmospheric proportions
a surface of watered vapors and golden clouds
lit suddenly by the ripple effects of the blast
turning the ionosphere into a feast of photons
& the whole of the Earth’s air as we know it.
It will end up as a massive storm of fire
sixty seconds after the un-noticed first disruption
except for a few distractions on our cell phones
our computers suddenly frozen by silver tongues
when the wrath of a higher power will fall down
& erase the whole of life as we know it.
doing some research on EMP effects for a sci-fi short-story
well, logically, this is what should follow the EMP in the second wave of attack, less than 60 seconds after the first blast. However, the key question for me is: what happens inside a mind during this ever-lasting minute? Don't ask, I'm writing.
Note additionnelle:
Extension du domaine de "la métamorphose en burn-out", la métaphore de l'explosion thermonucléaire. Le "sous-texte" de ce post en anglais "One minute after", n'est pas accessible sur mon blog ; il s'agit d'une de mes nouvelles de science-fiction que je suis en train de relire / réécrire partiellement aux fins de publication dans une anthologie sur laquelle il y aura communication plus tard. Et je vous rassure, je n'ai pas le cerveau cramé. J'observe aussi avec amusement l'évolution d'un projet d'écriture qui a débuté très exactement le 8 novembre 2011 par un jeu en atelier d'écriture (une variante d'un 'cadavre exquis'), et qui devrait déboucher sur une publication en 2014.
Et voici le point de départ de la recherche qui est disponible dans un rapport datant de 2004 de l'armée de l'air américaine (USAF) disponible ici : Report of the Commission to Assess the Threat to the United States from Electromagnetic Pulse (EMP) Attack
Et voici le point de départ de la recherche qui est disponible dans un rapport datant de 2004 de l'armée de l'air américaine (USAF) disponible ici : Report of the Commission to Assess the Threat to the United States from Electromagnetic Pulse (EMP) Attack
mardi 25 juin 2013
40 days dans le désert b (hommage à moebius)
Sunday, 11th March 2012 (revised : 24th June 2013)
pour Joachim
décès de jean giraud moebius
hier
j’ouvre 40 days dans le désert b
bande dessinée sans parole
noir et blanc au crayon
sur papier crème soixante-dix cases
soixante-dix planches
une seule bande à l’italienne format
24cm x 16cm au format original du carnet de l’auteur publiée en novembre 1999
chez stardom moebius productions
titre énigmatique en franglais
ouvrage de sorcellerie graphique dit
ironiquement le quatrième de couverture
d’où vient l’œuvre où va l’œuvre
40 jours pour une méditation dans le désert
le désert est américain
paysages de l’ouest
le désert lieu rituel de la
méditation
bible castaneda
en silence même pas de bande son
ce n’est pas un film muet nous sommes plongés
dans le silence du désert
l’œuvre raconte par la puissance des images
par leur enchaînement
nous sommes bien dans un récit case planche
fiction
l’art n’a pas besoin de colifichets signes
extérieurs bulles ponctuation
langage structure grammaticale
self-generated each symbol speaks for itself
the flow is key to meditation
flow of thoughts
flow
of sub mental processes arising freshly in silence in desert b
why b
b like
be
to be
or not to be
b
following a aleph beth
the
sequence of thoughts is key
the
alphabet reveals its fundamental power unspoken
in
the begin was god or light or void
then men or words or pictures
en voici une très belle une de mes
préférées la première case
pauvres mots tentez l’impossible
traduire une image sans la trahir
un ange debout traverse le désert plat sur une
machine au ras-du-sol totem mécanique
mais peut-être ne vole-t-il pas
il y a ambigüité
petit nuage de poussière à l’arrière du totem
illusion du mouvement deux grandes ailes de l’ange une longue chevelure
flottante du vent il y a mobilité des éléments fixité du sujet la pensée de
l’ange est matière devenue forme et matière projetée hors de sa tête ectoplasme
ébauché
thoughts have a materiality according to
mediums
they
mix with walls and ceilings and floors and objects small machines animated
a
meditation is a way to produce things that will populate the world
let us
share our thoughts for a better world
except emptiness surrounds the medicant in
desert
feel
the heat of sun on your skin
slowly burning
cell by cell
evaporated
ashes
to ashes
ils utilisent tous les mêmes
métaphores
cela brûle cela consume
se consume en moi dans l’absence de parole
avec la parole des commencements qui émerge et
détruit le corps enveloppe destinée à rejoindre les éléments dans le vent
spores particules de peau brûlée
pensées du cerveau qui fond littéralement sous
la trop forte chaleur
les pensées dégoulinent par les yeux la bouche
le nez les oreilles
organes de perception organe de phonation
organes des échanges d’air
voici votre rôle révélé
l’esprit sort de la tête comme
excréments
purge
car une méditation est une purge grand
nettoyage
obsession
with
clean with dirt with weight with loss
dry it
up
clean
it up
do it
yourself
death
valley is not far from L.A.
extremes of consumption consumation usa today
usa
yesterday
the
man is now sitting
his
longbow ready besides him
navajo in monument valley
i understand moebius
once you have seen those landscapes how can
you forget
i
cannot forget i want to go back there
standing rocks ships in the desert
now i understand it very clearly moebius was a
navajo
now he has gone to the fifth world maybe
diné bahane the story of the people
according to navajos
they were the wind talkers during
world war ii in the pacific
i
remember a macdonald’s restaurant near kajenta on our way to monument valley
navajo tribal park just at the border between arizona and utah
it was also a museum devoted to those wind-talkers
so a medicant is maybe a supplicant of god
talking to the wind in the desert
begging for survival
how can we westerners understand this
il y a une forme de supercherie dans
tout cela
nous n’y comprenons rien dans le
fond mais faisons semblant
l’art est le premier des artifices
après les questions demeure
l’envoûtement des œuvres
quelle est l’histoire de 40
days dans le désert b
en quelques mots un ange apparait sur une
machine volante devant un homme
le starwatcher ou le navajo habituel de
moebius
voir autres œuvres le type au long
chapeau pointu
s’ensuivent de premières visions des tentations
et d’un coup il les fait disparaitre par sa
volonté
je me suis dit on est en plein dans la
tentation de saint-antoine au désert
relisez flaubert par exemple magnifique texte
que sa tentation
donc moebius est aussi inspiré par la
tradition mystique occidentale
on s’en serait doutés un peu
toutes ces tentations s’envolent et
disparaissent dans un champignon atomique de bon aloi
quelle puissance dans sa tête ce type quand
même
vous vous dites
là il en jette le gars
côté brain power
he
is kind of a superheros
by
the way moebius worked also for marvel comics
one
of his best known albums in the us is the remaking of silver surfer
that
was also a good story
malheureusement les ennuis ne font que
commencer pour joe navajo
dans le désert y a trois gars qui tirent une
immense bouteille où l’on peut lire big dreams
toute la nuit sans dormir trois angelots
démoniaques en sortent et c’est reparti
car notre brave joe navajo est
maintenant c’est moi qui interprète
dans un monde parallèle
il va osciller pendant sa méditation car
notez bien que joe navajo reste parfaitement
immobile
pendant que tout ça se passe devant autour de
lui
il va continuellement osciller entre ici le
désert et là-bas le désert
remplacé par une ville un temple des machines
des tas de gens bizarres
autour de lui des géants endormis
admettons il est sur une autre planète
joe navajo fait alors la seule action de tout
l’album
il a un grand arc qui traînait à côté de lui
il l’arme d’une flèche dont la pointe est le
symbole de l’infini
ou d’un ruban de moebius
et puis c’est tout
la flèche a atteint une cible qu’on ne voit
pas
du coup le pandémonium explose autour du
pauvre joe
je vous passe les détails
toujours est-il que c’en est trop pour le mec
il finit cramé comme je vous disais au début
son cerveau a explosé
les dernières cases montrent ce qui reste de lui
en train de partir en poussière dans le désert
le petit engin volant totémique s’envole
rideau
le mot fin apparait à la fin
sacré moebius tu nous as encore une
fois menés en bourrique
quel talent quand même
dommage que tu sois parti
bon vent
next time if you have some opportunity
let us know how it looks in your new planet
a small drawing would be fine
thanks in advance
bye
one of your admirers
one of your admirers
christo
NB: première publication de ce texte le 11 mars 2012 - la présentation a été revue pour ce post (lisibilité)
Moebius, cases extraites de "40 days in the desert B" (Stardom, 2009 - d'après les carnets de l'auteur en 1999)
Moebius est très populaire dans la blogosphère, les deux blogs suivants parmi bien d'autres j'imagine mentionnent le livre :
* Anime Artbooks
* Parka Blogs (avec une video)
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