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mercredi 22 août 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 7ème partie)


La destinée. Ce que nous faisons de la Terre est-il une fatalité de laquelle nous ne pourrons pas nous échapper ? Fonçons-nous inévitablement « dans le mur » ? La réponse est évidemment « oui » et « non », simultanément. C’est bien tout le problème de penser la complexité. Cet article est une invitation à réfléchir à cette superposition contradictoire d’états dans « notre relation à l’environnement et à l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle ». Et plus encore.

Bon voyage.

lundi 9 juillet 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 6ème partie)




J’avais atteint l’âge de 60 mégaparsecs,

mardi 26 juin 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 5ème partie)



Poussières II
Vous trouverez ci-dessous le format habituel des publications récentes du blog : le journal sans dates, ainsi que le mélange des langues et des tropes.

mardi 8 mai 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 4ème partie)




Poussières

  Le titre « Miettes philosophiques » étant pris par Kierkegaard, je me contenterai de « faire les poussières ».

dimanche 6 mai 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 3ème partie)


  L’essentiel de cette note sera formé par un petit journal tenu lors d’un dernier séjour à Paris. Et la philosophie ? Il n’y en a pas.

lundi 1 janvier 2018

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin, 2ème partie)



  J’ai fait appel aux grands philosophes Calvin & Hobbes pour vous souhaiter la bonne année avec le billet publié hier. Nous devrions plus souvent méditer les leçons de ces deux remarquables compères, étudier leurs œuvres, écrire des thèses, mais je suppose que nous y verrons plus clair en grandissant, car après tout, ne sommes-nous pas tous restés un peu enfant les Premiers de Janvier qu’il fait depuis que le monde est notre village ?

dimanche 31 décembre 2017

Métamorphoses de C. (suite et peut-être fin - Ière partie)


Bonne année 2018 !

  Ce billet est le cinquième d'une série récapitulative à publication annuelle mais irrégulière (la page Présentation sur le blog contient toutes les informations sur l'histoire du site, l'identité de son auteur etc..). Le titre de la série Métamorphoses de C. qui est aussi celui du blog, est en même temps le titre du premier billet publié sur ce blog, titre à programme en quelque sorte, le 31 Déc. 2011. 

mardi 11 juillet 2017

Notes sur un « brulot » climatique – le papier du NY Magazine et quelques réactions « à chaud »

Fossils by Heartless Machine
Credits : New York Magazine

 L’article par lequel le « scandale » arrive, un papier publié dans le New York Magazine du 9 juillet 2017 par David Wallace-Wells : The Uninhabitable Earth… sooner than you think

vendredi 15 avril 2016

Lire Marx

Le choix du corpus


  Mon travail s’appuie sur deux sources des écrits de Karl Marx en traduction vers le français ou l’anglais, (sauf exception de rares textes de Marx directement rédigés en français ou en anglais) : à savoir, pour le français, l’édition de Maximilien Rubel en Bibliothèque de la Pléiade (4 tomes publiés entre 1963 et 1994) ; et pour l’anglais, l’édition dite MECW (Marx / Engels Collective Works) publiée en 50 volumes chez International Publishers à New York entre 1975 et 2004.
  Le travail de Maximilien Rubel (1905-1996), est une sélection raisonnée en quatre gros volumes (totalisant près de 8200 pages), de l’œuvre immense de Karl Marx selon un plan systématique : deux volumes pour l’Economie, un volume pour la Philosophie, un volume pour la Politique (un cinquième volume de Correspondance était en préparation mais le projet a été arrêté suite à la mort de l’éditeur[1]).
  L’édition Rubel (ou Pléiade) a fait l’objet de critiques de la part des marxistes « orthodoxes », qu’ils soient on non affiliés aux Editions Sociales (qui dépendaient, avant leur faillite en 1993, du Parti Communiste Français[2]), on en trouvera un exemple particulièrement virulent ici[3], mais aussi d’une défense vigoureuse de la part d’autres chercheurs critiques du marxisme officiel[4]. Cette polémique s’inscrit dans un paysage éditorial français des œuvres de Marx qui est problématique, mais c’est l’ensemble des projets éditoriaux de publication des œuvres complètes de Marx / Engels (les diverses versions de la MEGA en allemand, la MECW) qui pose problème, et ce depuis la mort de Marx en 1883. Maximilien Rubel a consacré sa vie de chercheur à une meilleure compréhension des écrits de Marx ; pour toutes ces questions, je renvoie pour le moment à quelques travaux de synthèse[5], ainsi qu’aux textes de Rubel lui-même[6].
  Qu’il me suffise provisoirement de poser que mon choix s’est porté naturellement vers le travail de Rubel, dans la mesure où ce dernier a défendu des thèses socialistes proches du conseillisme ou socialisme utopique et qu’il s’est toujours attaché à défendre Marx contre les dérives d’interprétation pseudo-scientifique de son œuvre, vers lesquelles certains marxistes ont tiré Marx à eux, alors que, par exemple, des textes philosophiques importants du « jeune Marx » n’avaient toujours pas été publiés.[7] La Raison et les « lois de l’Histoire » érigées en dogme ont été invoquées pour justifier la fondation d’un pouvoir totalitaire stalinien, ce qui pour Rubel était inacceptable.
  Rubel cite souvent en exergue ces propos du vieux Marx: « Tout ce que je sais, c’est que moi, je ne suis pas marxiste »[8]. Il s’agit en fait d’une citation dont on trouve une première occurrence dans une lettre de Friedrich Engels à E. Bernstein, du 2-3 novembre 1882[9], ainsi que dans une autre lettre à C. Schmitt du 5 août 1890[10], lettres dans lesquelles Engels rapporte ces propos que Marx a tenu à son gendre, Paul Lafargue à la fin des années 1870.
  Il convient de citer le passage complet de la lettre d’Engels à Schmitt afin d’en saisir le contexte et la portée :

(…) J’ai lu dans le Deutsch Worte de Vienne, ce que pense du livre de Paul Barth le malencontreux Moriz Wirth, et cette critique m’a donné aussi une impression défavorable du livre lui-même. Je le parcourrai, mais je dois dire que si Moritzchen cite fidèlement le passage où Barth prétend n’avoir pu trouver dans tous les écrits de Marx qu’un seul exemple de la dépendance dans laquelle la philosophie se trouve par rapport aux conditions matérielles de l’existence, à savoir que Descartes identifie les animaux aux machines, un homme capable d’écrire une chose pareille me fait pitié. Et puisque cet homme n’a pas découvert que si les conditions matérielles de l’existence sont la primus agens [cause première], cela n’exclut pas que les domaines idéologiques exercent sur elle une action en retour, secondaire à vrai dire, il ne peut certainement pas avoir compris la matière qu’il traite.  Cependant, je le répète, tout cela est de seconde main, et Moritzchen est un ami dangereux. La conception matérialiste de l’Histoire a maintenant, elle aussi, quantité d’amis de ce genre, à qui elle sert de prétexte pour ne pas étudier l’histoire. C’est ainsi que Marx a dit des « marxistes » français à la fin des années 70 : « Tout ce que je sais, c’est que je ne suis pas marxiste. »

  Cela étant dit, cette convergence critique à-priori entre Maximilien Rubel et Hannah Arendt renforce mon choix de privilégier l’édition Pléiade pour la lecture du corpus de Marx en français, choix qui repose sur des fondements documentaires et bibliographiques solides – la contribution importante du travail de Rubel à la connaissance des textes de Marx. Un autre argument est de nature politique : la dimension de l’utopie dans la pensée socialiste que la présente recherche entends (re)mettre à l’avant-plan à propos de l’héritage philosophique de Marx, revu et corrigé, ou modéré, par la lecture d’Arendt. Cela ne m’empêchera pas de critiquer tout autant certains aspects de la démarche de Rubel lorsque je l’estimerai nécessaire (notamment l’emploi abusif de citations hors-contexte, comme dans l’exemple de la lettre d’Engels ci-dessus). Toutefois, il y a également une raison somme toute pratique pour privilégier l’édition Pléiade : c’est la seule qui propose en traduction française la sélection la plus large possible de textes de Marx unifiés par une même approche éditoriale, une même cohérence dans la traduction et l’appareil critique. A défaut d’œuvres complètes qui n’existent pas, l’édition Pléiade représente ce qui s’en rapproche le mieux pour le chercheur. C’est ce que pensent aussi les auteurs du Collectif Smolny (collectif d’édition des introuvables du mouvement ouvrier).[11]





[1] « Marx : Les Œuvres complètes se sont arrêtées avec le Tome IV (Politique I). L’éditeur du volume est mort, la « cote » de Marx a beaucoup baissé, il est improbable que de nouveaux volumes paraissent à l’avenir, le catalogue ne défend même plus cette idée par une mention « en préparation ». Série probablement arrêtée. »,  in « La Bibliothèque de la Pléiade », Brumes, le blog d’un lecteur, https://brumes.wordpress.com/la-bibliotheque-de-la-pleiade-publications-a-venir-reeditions-reimpressions/, version du 15 mars 2015
[2] Marie-Cécile Bouju, « Bataille idéologique et propagande communistes. Les maisons d’édition du PCF, 1920-1956 », Nouvelles Fondations, 2007/3, n°7-8, p. 260-265
[3] E.M. (Emilio), « Maximilien Rubel, ou l’art de falsifier Marx », Controverses n°4, Novembre 2010, publié le 15 mars 2013 dans Gauche Communiste historique, http://www.leftcommunism.org/spip.php?page=imprimer&id_article=348&lang=fr
[4] Miguel Abensour et Louis Janover, Maximilien Rubel, pour redécouvrir Marx, Paris, Sens & Tonka, 2008
[5] Aude Le Moullec-Rieu, Maximilien Rubel, éditeur de Marx dans la Bibliothèque de la Pléiade (1955-1969), Ecole des Chartes, thèse 2015. Cet auteur se concentre sur les deux premiers volumes Economie I et II, « qui permettent de saisir le projet éditorial de Maximilien Rubel, de sa genèse en 1955 jusqu’à sa mise en œuvre en 1968. », op. cit, p. 1. Je cite également une plaquette apologétique de Ngô Van, Avec Maximilien Rubel, combats pour Marx 1954-1996, une amitié, une lutte, Editions l’Insomniaque, 1997
[6] Voir la Bibliographie étendue, section 5, Commentaires sur Marx et l’histoire du marxisme.
[7] Il s’agit des manuscrits parisiens de 1844 publiés en 1932, in Pléiade 2
[8] Maximilien Rubel (éd.), Pages de Karl Marx pour une éthique socialiste, tome I : Sociologie critique, Petite Bibliothèque Payot, 2008, p. 7
[11] Collectif Smolny, Œuvres de Marx dans la Bibliothèque de la Pléiade. Fiche bibliographique n°9: édition de Maximilien Rubel (1963-1994), in http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=314

Les études arendtiennes : globalisation de la production

  Je présente ici l’embryon d’une étude quantitative sur le progrès de la réception de l’œuvre d’Arendt. Je me contente de relever le nombre de publications dans la littérature scientifique année après année entre 1979 et 2015, que j’ai rassemblé pour les besoins de ma bibliographie, afin de dégager une vue d’ensemble et de formuler quelques hypothèses sur le lien entre des événements géopolitiques récents et le regain d’intérêt pour Arendt.
  Le point de départ de cette petite étude – qui n’a pas, je le précise, pour prétention d’inventorier tout le corpus très abondant de la littérature secondaire, est une remarque anecdotique de Jean-Marc Ferry à propos du succès d’Arendt, à partir du nombre de thèses qui lui sont consacrées.[1]
  Note méthodologique : je compte pour une unité, tout article recensé dans mon échantillon, qu’il soit publié d’une manière isolée dans un journal scientifique ou dans un recueil collectif, ainsi que tout livre publié par le même auteur. La taille de l’échantillon (n) est de 556 éléments. Les données sont agrégées par intervalles de cinq ans à partir de 1979 dans le graphique.

 
Micro-étude quantitative de la diffusion des études consacrées à H. Arendt -
échantillon personnel

  Nous pouvons constater plusieurs étapes du regain d’intérêt pour les œuvres d’Arendt : la première vague discernable, bien qu’encore faible, comparée à la décennie précédente, est consécutive à la chute de l’Union Soviétique et du retour des anciennes démocraties populaires d’Europe de l’Est à une Communauté européenne élargie, au début des années 1990. 
  Il y a une nette augmentation du nombre de publications qui lui sont consacrées à partir du tournant de l’an 2000, qui marque d’une part le vingt-cinquième anniversaire de la disparition d’Arendt et d’autre part le début d’une critique de plus en plus virulente du modèle de développement libéral et capitaliste.
  Enfin, on ne manquera pas d’observer une nouvelle série de travaux, importante en nombre, qui culmine dans la période 2004-2008 (en 2007 précisément[2]) avec les célébrations du centenaire de la naissance d’Hannah Arendt (6 juin 1906). Or, cet intérêt ne ralentit pas depuis cette date: le rythme des publications reste élevé depuis la crise financière de 2008 et les « révolutions arendtiennes » (mouvement des Indignés etc. [3]) suivies des révoltes du « printemps arabe ».
  Depuis 2013 jusqu’à fin 2015, on observe enfin autant de travaux qu’au cours de la première décennie répertoriée dans l’échantillon, preuve que l’intérêt est soutenu et qu’il n’est pas entièrement explicable par les commémorations d’événements (2000, 2006). On peut, sans trop risquer de se tromper, prévoir qu’aux alentours de 2025, il y aura un autre moment de production critique important, d’autant plus qu’avec la commémoration du cinquantenaire de sa disparition, on verra son œuvre entrer dans le domaine public[4].
  Des données et de l’analyse sommaire qui précèdent, il me semble qu’on peut parler d’un phénomène Arendt à la fois globalisé dans sa diffusion auprès des chercheurs (à titre d’exemple, l’intérêt marqué pour Arendt au Brésil[5]), que dans sa pénétration auprès du grand public, phénomène qui n’est pas sans risque de simplification ou de clichés, voire d’une transformation d’Arendt en une « icône pop »[6].




[1] « On dit que c’est John Rawls qui, parmi les philosophes du XXè siècle, est l’auteur qui aurait donné lieu au plus grand nombre d’études sous forme d’articles, d’ouvrages, de travaux académiques tels que mémoires et thèses. Mais ce record est sans doute dû à la part prépondérante des contributions de langue anglaise et, si l’on s’en tient à la langue française, je prendrais le pari qu’en ce qui concerne la philosophie politique, Arendt l’emporte sur Rawls. » Jean-Marc Ferry, « Préface » in Céline Ehrwein Nihan, Hannah Arendt, une pensée de la crise: la politique aux prises avec la morale et la religion, 2011, Lausanne, Labor et Fides, p.11.
[2] Annexe technique pour les données complètes non publiée ici
[3] Par exemple: George Mavrommatis, “Hannah Arendt in the street of Athens”, Current Sociology, vol. 63 n°3, 2015, p. 432-449.
[4] Christian Ferrié indique ainsi que les obstacles éditoriaux à une édition critique des œuvres bilingues d’Arendt seront levés à ce moment-là (« Une politique de lecture : Arendt en allemand », Tumultes, 2008/1, n°30, p.235-266, citation p. 236)
[5] Communication personnelle d’un chercheur à l’Université de Sao Paulo : il y a cette année (2015-2016), quatre doctorants qui préparent une thèse sur Arendt dans cette seule université. Au-delà de l’intérêt purement anecdotique de cette observation, il faut remarquer que la pensée critique s’est aujourd’hui à la fois globalisée, notamment dans les pays émergents, et américanisée. Je renvoie à l’excellente étude de Razmig Keucheyan que je cite : « Seul un biais culturel tenace pourrait cependant laisser croire que l’avenir des théories critiques se joue encore dans les pays occidentaux. Comme l’a suggéré Perry Anderson, il y a fort à parier que la production théorique suit le parcours de la production tout court, ou en tout cas, que l’évolution des deux n’est pas indépendante. Non, comme le penserait un matérialisme trop simple, parce que l’économie détermine « en dernière instance » les idées, mais parce que les nouvelles idées surgissent là où se posent les nouveaux problèmes. Or c’est dans des pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil que ces problèmes surgissent déjà, ou surgiront à l’avenir. » (Razmig Keucheyan, Hémisphère gauche. Une cartographie des nouvelles pensées critiques, Paris, Editions La Découverte coll. Zones, 2013, p.10)
[6] A titre d’indication de l’intérêt des médias pour Arendt ces dernières années, quelques publications (romans, théâtre, magasines, matériel audio ou films) dans la liste suivante : Arte, Hannah Arendt – Du devoir de la désobéissance civile, documentaire, produit par la WDR, diffusion Arte TV, 90’, 2016 / Clément, Catherine, Martin et Hannah, roman, Paris, Calmann-Lévy, 1999 / Colonnello, Pio, Martin Heidegger à Hannah Arendt: lettre jamais écrite (trad. de l'italien), 2014, Paris, Editions Mimésis / Magazine Littéraire, Hannah Arendt, penser le monde aujourd’hui, directeur : Bernard Woutz, Magazine Littéraire n°445, septembre 2005 / Onfray, Michel, Contre-histoire de la philosophie n°23, Hannah Arendt et la pensée post-nazie (1), 12 CD audios du cours enregistrés, coédition sonore de Frémeaux & Associés France Culture, Grasset, Université Populaire de Caen, 2014 / Philosophie Magazine, Hannah Arendt, la passion de comprendre, rédacteur en chef : Sven Ortoli, Philosophie Magazine Hors-Série n°28, Paris, Philo Editions, février 2016 / Saduis, Myriam et Battaglia, Valérie, Amor Mundi, conception et mise en scène par Myriam Saduis, une production de Compagnie Défilé, Théâtre 95, Théâtre Océan Nord, présenté au Théâtre Océan Nord, Bruxelles (Schaerbeek), 2015 / Ushpiz, Ada, Vita Activa, The Spirit of Hannah Arendt, film documentaire, réalisation par Ada Ushpiz, 125 minutes, distribution Zeitgeist Films, 2015 / Von Trotta, Margarethe, Hannah Arendt, film de fiction, scénario par Pamela Katz et Margarethe Von Trotta, réalisation par Margarethe Von Trotta, avec Barbara Sukowa (Hannah Arendt) et Axel Milberg (Heinrich Blücher), 109 minutes, distribution Zeitgeist Films, 2012